La Clau
Le prix de l’immobilier ancien chute de 30% depuis 2008 à Perpignan

Les disparités du marché immobilier français, selon les données de Chambre des notaires, sont révélées dans une étude publiée ce jeudi 18 avril par le magazine l’Express. Entre 2008 à 2018, particulièrement depuis 2012, les prix ont monté à Toulouse, Blagnac, Montauban, Colomiers, Rodez, Montpellier et Castelnau-le-Lez. Les centres-villes mais aussi les périphéries y ont profité d’un regain. Montpellier a gagné 12% pour les appartements, mais a perdu 11% pour les maisons anciennes, tandis que Toulouse a gagné 5% dans les deux catégories. Cette année 2019, la hausse devrait cependant être plus modérée.
A l’inverse, les prix ont baissé à Perpignan, Carcassonne, Cahors, Foix, Tarbes ou Nîmes. L’offre d’appartements à vendre y est importante et les tarifs bien inférieurs à ceux de 2008, au début de la crise.

Situations jumelles à Perpignan et Béziers

Dans les détails de la baisse immobilière, on relève en Pays Catalan des prix en recul de 3% pour les appartements et 8% pour les maisons anciennes à Canet-en-Roussillon, 5% et 25% à Argelès-sur-Mer. Pour les deux catégories mêlées, la baisse représente 30% à Perpignan, comme à Béziers. Par ailleurs, Toulon et Nîmes sont sujettes à un recul de 10 à 20 %. L’Express observe l’évidence selon laquelle, dans les villes moyennes, les centres attirent moins que la périphérie.

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