7000 viticulteurs languedociens et catalans ont foulé le centre-ville de Montpellier, hier, pour faire entendre leur désespoir face à la baisse du prix du vin, les charges, le prix du gazole, la hausse du prix des produits phytosanitaires et l’inquiétude face aux retraites. Les responsables de cette action, qui avertissent qu’une écrasante majorité des 15.000 exploitants de la région Languedoc-Roussillon perd de l’argent en travaillant, ont reçu rapidement une invitation de Michel Barnier, ministre de l’Agriculture, lundi à Paris, afin de débattre d’une aide d’urgence. Cette mobilisation bruyante, avec tirs de grenades lacrymogènes par les CRS, arrestations sans suites, saccages de supermarchés à Narbonne et Gignac, dégradations sur L’Hôtel des impôts et d’une agence du Crédit agricole de Pézenas, signale une escalade de la protestation en Languedoc, après avec la manifestation de milliers de personnes, le 4 juin à Nîmes et Carcassonne. A ce jour, le mouvement en cours n’affecte pas Perpignan.

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