La pose de la première pierre du nouveau Biodiversarium de Banyuls-sur-Mer, ce lundi 19 octobre, justifiera le déplacement du président de la région Languedoc-Roussillon, Damien Alary. Ce projet, relié à L’Observatoire Océanologique de Banyuls (l’OOB), ou «Laboratoire Arago», est en réalité ce que l’on nomme populairement l’aquarium. Ce biodiversarium, qui existe déjà, sera doté d’un bâtiment de trois étages, pour une surface totale de 3047 m². Il comportera un espace d’études commun avec les Laboratoires Pierre Fabre, d’un espace incubateur d’entreprises et d’un aquarium à proprement parler, consacré à la biodiversité marine de la Côte Vermeille, soit plus de 300 espèces. En Roussillon, le secteur de la recherche renforcé par cette réalisation, dont l’annexe la plus visible, l’aquarium, pourra recevoir jusqu’à 100 000 visiteurs par an.
Un budget de 10 millions d’euros
Cet outil scientifique et économique, notamment touristique, a été imaginé par le cabinet d’architectes lyonnais Tectoniques. Son coût, de 10,1 millions d’euros, était estimé à 6,8 millions à l’ébauche du projet, en 2010. Il est assumé à hauteur de 2,6 millions d’euros par la région Languedoc-Roussillon, le restant étant pourvu par le Fonds européen de développement régional (FEDER), le Conseil départemental des Pyrénées-Orientales, la Communauté de communes Albères-Côte Vermeille-Illibéris, la Ville de Banyuls-sur-Mer, les laboratoires Pierre Fabre et l’université parisienne Pierre-et-Marie-Curie. Celle-ci prend en charge la maîtrise d’ouvrage, car l’Université de Perpignan Via Domitia n’est pas titulaire des lieux, en fonctionnement depuis 1885. Le chantier devrait être terminé en 2017.
