L’arrivée du printemps signifie la mise en marche de l’agence « Barcelona Growth » (Barcelone Croissance), lancée sur une dynamique de croissance nouvelle, fondée sur les nouvelles technologies. Cet outil né de la crise naît sous l’impulsion de la mairie de la capitale catalane, avec la participation financière de la Foire de Barcelone et de l’agence Barcelona Global, responsable de la projection et de la protection de la « marque Barcelone » dans le monde. Les autres parties prenantes en sont la Chambre de commerce, aux côtés des agences Tourisme de Barcelona et Mobile WorldCapital, organisatrice du Congrès mondial des systèmes portables. Barcelona Growth, plateforme dont la gouvernance publique-privée doit coordonner les énergies déployées dans l’économie de la connaissance, s’adjoint un réseau de professionnels, investis du rôle d’ambassadeurs de la ville high-tech dans le monde. En marge du modèle des agences de développement économique en vigueur en France, peu internationales, cette structure repose sur une filière économique préférentielle.
Un bâtiment révolutionnaire, dans le quartier high-tech
L’ambitieuse stratégie de Barcelone Growth est matérialisée par un nouveau bâtiment baptisé « Media-TIC » (Technologies de l’Information et de la Communication), dont les premières entreprises hébergées peuvent bénéficier de 100 % d’exonération de charges, dans le cadre d’une « free zone ». Ce centre névralgique, situé au coeur du quartier 22@, l’arrondissement barcelonais spécialisé dans l’innovation, a la particularité de pouvoir gonfler et dégonfler des systèmes installés sur ses façades, afin de réguler la lumière et la température intérieures. Au rez-de-chaussée, un Data Resource Center, centre de données pour entreprises, et un showroom, donnent une connaissance immédiate de la ville économique. Ce pari osé, calqué sur les procédés à succès dans le monde, est principalement voué à agir sur les actifs de la marque Barcelone, en appui de Barcelona Global. En effet, au niveau international, la marque « Catalunya » est moins connue, tandis que la marque « España » a été dévastée par la médiatisation des difficultés économiques.
