La Clau
La taxe foncière flambe de 50 % à Perpignan et Banyuls en dix ans, 49 % à Bompas

La taxe foncière a augmenté de 31,4 % en France de 2009 à 2019, selon la 14e étude de l’Union nationale des propriétaires immobiliers (UNPI). L’impôt immobilier par excellence comprend trois taux, votés par la commune, l’intercommunalité et le département. Il a progressé trois fois plus que l’inflation et six fois plus que les loyers. Sa part régionale ayant été transférée au département en 2011, l’UNPI, pour comparer avec 2009, a additionné le taux départemental et le taux régional de 2009 et tenu compte des frais de gestion de l’Etat, passés de 8 % à 3 % du montant, le produit des 5 % restants ayant été transféré aux départements sous la forme d’une augmentation de taux.

On observe des hausses très modérés, ou époustouflantes, dans les 226 communes du Pays Catalan : les taux présentés sont l’addition de la part perçus par la commune, l’intercommunalité et le Conseil départemental des Pyrénées-Orientales.

Eyne (et sa station de ski ayant endetté fortement la commune) : 62,60 %
Perpignan : 50,64 %
Banyuls-sur-Mer : 50,41 %
Boule d’Amont : 49,44 %
Bompas : 49,08 %
Ille-sur-Têt : 48,29 %
Canohès : 48,25 %
Millas : 47,07 %
Le Barcarès : 46,81 %.
Ortaffa : 46,66 %
Prades : 46,45 %
Mont-Louis : 46,11 %
Alénya : 45,15 %
Baixas : 45,25 %
Céret : 42,93

De l’autre côté, les deux communes les moins gourmandes sont en Conflent : Finestret (20,48 %) et Sansa (27,88 %).

Consultez la liste intégrale.

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