Les conséquences de la crise économique sur la dynamique immobilière s’estompent en Pays Catalan. Selon un rapport fourni cette semaine par la chambre départementale des notaires des Pyrénées-Orientales, l’année 2010 a comporté un regain de transactions, accompagné d’une hausse moyenne des prix évaluée 7,9% pour les maisons anciennes et à 1% pour les appartements du même type. Cette tendance, qui fait suite à une chute de 10% sur le prix des appartements anciens entre 2007 et 2009, s’est inscrite en marge du mouvement observé sur l’ensemble de la France, où l’augmentation de ce même type d’habitations a avoisiné 3,5%. Sur le même principe d’un marché territorial obéissant à des paramètres différents du reste de la France, le contraste existe aussi en matière de prix des maisons anciennes, dont la moyenne n’a atteint que 6,4% au plan national.
Pour les terrains à bâtir, aux abords de dizaines de communes des Pyrénées-Orientales, la diminution des prix atteint 7,4% et diverge de la tendance française, illustrée par une augmentation de 1,2%, également en 2010. Cette étude, réalisée sur la base des volumes directement placés sous la responsabilité des notaires, doit être rapprochée d’un premier bilan publié à chaud par le magazine « L’immobilier entre particulier », qui indiquait dès janvier dernier une baisse de 10% de la valeur des biens immobiliers, spécifiquement à Perpignan, pour 2010. Une précédente étude publiée en mai 2010, permet de saisir la réalité d’un marché en dents de scie, où interprété différemment selon les sources. Ce rapport, fourni par l’Institut notarial de l’immobilier, faisait état d’un surprenante hausse générale des prix de l’immobilier de 6,5% au début du printemps 2010.
