La Clau
La cerise du Conflent veut exister face à celle de Céret

La production de cerises des Pyrénées-Orientales, concentrée à Céret et aux alentours, se résume trop à ce simple secteur, dont les fruits primeur arrivent à la mi-mai. Au fil des années, la région du Conflent revendique aussi ses cerises, dont la variété « Van », de couleur noire, la Garnet, la New Star, ou les plus classiques Starking et Bigalise, cette dernière réputée pour sa chair ferme. Cultivées pour favoriser la taille basse, ces cerises de l’autre versant du massif du Canigou parviennent à maturité à la mi-juin et persistent jusqu’à la mi-juillet, en adéquation avec la saison touristique. Moins médiatique que la cerise de Céret, la cerise du Conflent, exploitée le plus souvent à l’échelle familiale, exige une cueillette manuelle dont le rendement individuel peut atteindre 12 kilos par heure. Face au coût élevé de la cueillette rémunérée, la « cueillette à la carte », pour deux euros le kilo, se développe chez les agriculteurs qui défendent cette cerise du Conflent, acclimatée entre 300 et 700 mètres d’altitude, dans les communes de Finestret, Los Masos, Vinça, Espira-de-Conflent et Marquixanes. Cette dernière commune accueille ce dimanche la « Fête de la cerise du Conflent », qui cherche depuis 2008 à fait exister le fruit du secteur face à la cerise du Vallespir.

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