La Clau
La Catalogne prend en main ses trains de proximité

A partir de décembre prochain, le gouvernement catalan changera de prestataire de service pour la gestion de ses trains de banlieue. Une quinzaine de modèles de mobilité européenne sont à l’étude, avec pour probable conclusion une rupture de contrat avec RENFE, l’opérateur historique espagnol. L’ouverture d’une nouvelle ligne dite R-8, le 26 juin dernier, témoigne déjà d’un changement de stratégie, car il a suffi de construire quelques tronçons manquants pour unir la ville de Granollers, au nord de Barcelone, à celle de Martorell à l’est. Désormais, deux cités dynamiques de la deuxième couronne barcelonaise sont unies, dans une réelle innovation. Alors que les autres lignes sud-catalanes prennent leur départ ou passent toutes par Barcelone, celle-ci laisse de côté la capitale catalan. Le temps de transport entre les deux villes qui délimitent la R-8 est ainsi passé de 1h15 à 45 minutes, avec 8 arrêts, dont un très prisé, sur le campus de Cerdanyola del Vallès, qui abrite l’Université Autonome de Barcelone. Le seul bémol est l’existence d’un seul train par heure, alors que certaines lignes en comptent jusqu’à 10. Toutefois, cette ligne pourrait à terme être rallongée, et unir ainsi Sant Celoni, 30 km au nord de Barcelone, à Vilafranca del Penedès, 30 km à l’est de la capitale.

Mais l’avenir des trains de proximité sud-catalans n’est plus l’exclusivité de Barcelone, comme le démontre un projet prévu sur l’axe Portbou-Blanes, du nord au sud de la province de Girona, à raison d’une cadence horaire. Souhaitant lancer ce service dès décembre, la Generalitat de Catalogne devra cependant attendre l’inauguration de la Ligne à Grande Vitesse (LGV) entre Perpignan et Barcelone pour obtenir un fonctionnement à plein régime.

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