La Clau
Georges Frêche veut le soleil pour Perpignan et l’eau pour Montpellier

« Faire de Perpignan la capitale de la plante et du solaire » est le désir manifesté mercredi par le président du Languedoc-Roussillon, Georges Frêche, lors de l’inauguration du nouveau laboratoire d’études de l’ADN des plantes installé à l’Université de Perpignan. M. Frêche a en effet affirmé avoir écrit au président Sarkozy pour déménager en Pays Catalan l’Institut National de l’Energie Solaire (INES), implanté à proximité de Chambéry, pour renforcer l’expertise perpignanaise, en ajout au pôle de compétitivité Derbi, consacré aux énergies renouvelables. Mais vendredi, la région Languedoc-Roussillon affirmait par communiqué, c’est à dire bien plus officiellement, son soutien à la création d’un « Pôle mondial de compétitivité Eau » à Montpellier, dont la candidature a été déposée début octobre. Cette structure, centrale pour le Languedoc-Roussillon, Midi-Pyrénées et Provence-Alpes Côte d’Azur, serait le second pôle de compétitivité montpelliérain, après le pôle agroalimentaire Q@LIMED. La problématique de l’eau et son étude étant des matières scientifiquement maîtrisées dans les Pyrénées-Orientales, et soutenables par de possibles partenariats avec les Universités de Montpellier, Girona, Vic et Barcelone, voici une nouvelle concurrence entre Roussillon et Languedoc.

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