Bien que pour l’année 2010, l’aéroport de Palma de Mallorca ait été le plus rentable des territoires espagnols, avec 32,12 millions d’euros de bénéfices, celui de Girona clôt l’exercice en cinquième position, avec 10,55 millions d’euros, après déduction d’impôts. L’infrastructure située dans la commune de à Vilobí d’Onyar a perdu 600.000 euros par rapport à 2009, mais est restée la seule de Catalogne à ne pas subir un quelconque déficit. Ses résultats, publiés jeudi, se situent très loin des 134,72 et 73,88 millions d’euros de perte des aéroports de Madrid-Barajas et Barcelona-El Prat, qui à eux deux cumulent les trois quarts des pertes d’AENA, l’organisme espagnol en charge de la gestion des aéroports. Ces chiffres s’expliquent aussi par l’amortissement des récents et onéreux travaux, achevés en 2006 à Madrid et en 2009 à Barcelone. Cette même année, l’aéroport de Girona a engagé en 23,7 millions d’euros, dont environ 7 millions en amortissements, et autant dans sa masse salariale. En contrepartie, il a engrangé 37,6 millions, dont deux tiers en services aéroportuaires et un tiers en services commerciaux. Cet horizon pourrait s’assombrir en 2011, notamment à cause d’un changement de stratégie de la Ryanair, la compagnie irlandaise low cost, qui assure la grande majorité des vols. De son côté, l’aéroport de Perpignan-Rivesaltes a continué de perdre de l’importance en nombre de voyageurs. En 2010, seulement 363.662 personnes ont foulé le tarmac du Roussillon, soit un repli de 14,4% par rapport à 2009, et de 31,1% par rapport à 2000. Enfin, les voyages à bas prix, qui concernent un voyageur sur trois à Perpignan, a perdu 45.085 passagers entre 2009 et 2010.
