La Clau
Elle crée à Perpignan un concurrent d’Uber Eats

Depuis plusieurs semaines, la plate-forme « Roomservice – Foodandwine » déploie son activité à Perpignan. Cette entreprise spécialisée dans la livraison de repas préparés par les restaurateurs ayant pignon sur rue, vers les domiciles de particuliers, a été fondée par Camille Parayre, professionnelle de la restauration traditionnelle. Cette start-up rattachée à l’économie digitale répond à un concept soutenu par un site Internet et une appli. Le consommateur commande repas, pâtisseries ou boissons, directement issus d’enseignes réputées en ville. Le Café Vienne, La Détente, L’écailler du Castillet, l’Effet papillon ou encore Le Comptoir à jus figurent parmi la vingtaine d’adresses partenaires, sur une liste en pleine croissance. « En ma qualité d’ancienne restauratrice , j’ai créé une plateforme de livraisons de restaurants à domicile qui favorise les restaurateurs passionnés, engagés sur la qualité des produits, jouant le jeu du fait-maison », résume Camille Parayre.

Prochainement, Roomservice – Foodandwine inclura une catégorie épicerie, de type « delicatessen », afin de commercialiser des produits des Pyrénées-Orientales, selon une sévère sélection qualitative. Miels, confitures, sucre de betterave, farines, pâtes, conserves, bocaux, lait, jus de fruits et céréales sont visées par l’entrepreneuse passionnée. Déjà, les livreurs affiliés à l’entreprise sillonnent tous les quartiers de la capitale du Roussillon, afin de satisfaire les amateurs de cuisine singulière, non standardisée, qui souhaitent rester à la maison sans sacrifier leurs exigences gastronomiques.

Le local contre l’Américain

Sur le marché de la livraison de repas à domicile, le leader est l’Américain UberEats, filiale d’Uber, fondé en 2014 à Sant Francisco, suivi d’autres opérateurs également présents à Perpignan, comme Deliveroo et Just Eat, tandis que Foodora n’est pas encore arrivé. La nouvelle plate-forme catalane n’est donc pas seule, mais sa créatrice brandit l’argument territorial : « je privilégie le frais, le local, les circuits courts et si possible le bio, le labellisé et le vegan ».

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