La Clau
Des frais d’inscription jugés « illégaux » à l’Université de Perpignan

Le syndicat d’étudiants Union Nationale des Étudiants de France (UNEF) a dénoncé ce mercredi à Paris le montant des frais d’inscriptions de 26 universités françaises, dont l’Université de Perpignan Via Domitia (UPVD). Première organisation syndicale étudiante en France, proche du Parti Socialiste, l’UNEF, qui juge depuis 2004 les universités en termes de facilité d’accès aux études supérieures, considère les montants exigés à l’entrée des établissements « illégaux ». Concrètement, les universités concernées ajoutent aux frais d’inscription de base, identiques sur tout le territoire français, des suppléments correspondant à 174 euros en licence, 234 euros en master et 359 euros en doctorat. La pression de ce « palmarès des universités hors-la-loi » a cependant permis de réduire le nombre d’établissements visés, au nombre de 46 en 2005, à seulement 29 en 2009. Sur fond de lutte idéologique entre une égalité absolue, traditionnelle en France, et une participation citoyenne aux frais liés à l’enseignement, généralisée dans l’Union Européenne à la faveur des décentralisations, l’UNEF a jugé ce mercredi matin que les 26 universités récalcitrantes prélèvent « dans la poche des étudiants, l’argent que l’Etat leur refuse pour fonctionner ». L’UPVD, où 8 euros sont demandés au titre de « Droits du Sport », est la seule université du Languedoc-Roussillon à être épinglée.

Partager

Icona de pantalla completa