Avec un taux de chômage à 10,5% fin novembre 2008, la Région Languedoc-Roussillon confirme sa triste position de numéro 1 en France, devant le Nord-Pas-de-Calais, à 10,4%, à l’opposé de la Bretagne, à 6% et de l’Île- de-France, à 6,5%. Selon ce classement rendu public mercredi 31 décembre par la Direction régionale du travail, de l’emploi et de la formation professionnelle du Languedoc-Roussillon, le volume de demandeurs d’emplois de la Région est cependant en baisse de 0,6% sur un an. Dans ce contexte, le département des Pyrénées-Orientales comprenait fin novembre un taux de chômage de 10,4%, soit 17.000 personnes, en baisse de 0,5% par rapport à la même saison en 2007, mais en hausse de 1,2%, avec une proportion masculine majoritaire, en comparaison avec le mois d’octobre. Par ailleurs et pour la première fois, le département de l’Hérault, qui abrite la capitale régionale Montpellier, détient la palme française du taux le plus fort, à 11,1%. Désormais, les données relatives au travail en France sont toutes établis selon la norme « BIT » du Bureau International du Travail, selon laquelle un chômeur n’est pas forcément inscrit à l’ANPE.
