La ville littorale d’Argelès-sur-mer, devenue capitale européenne du camping en 2001 en nombre d’établissements, confirme ce leadership en défendant désormais la qualité. Dans un communiqué, son Office de Tourisme nous signalait le 8 novembre l’attribution, effectuée en octobre par le ministère du Tourisme, d’une cinquième étoile à un huitième camping par ceux qu’elle abrite. Additionnant de « nombreux établissements haut de gamme », la station comprend un parc résidentiel de loisirs (PRL), répondant à de sévères critères de qualité de confort, de services et même de développement durable. Elle développe ainsi un standing inimaginable à l’époque de ses premiers campings, dans les années 1960, en adaptation aux nouvelles habitudes de consommation. En France, Argelès est suivie par les stations languedociennes de Vias et le Grau-du-Roi, respectivement dotées de 5 et 4 campings 5 étoiles, tout comme la commune vendéenne de Saint-Hilaire-de-Riez, disposant également de 4 campings 5 étoiles.
Espace aéré, piscine et wifi obligatoires
Dans un pointage effectué en 2011, Argelès affichait 54 campings, contre 56 dix ans plus tôt, tandis que la liste actuelle en comporte 55 de 2 à 5 étoiles, un « choix très large d’établissements qui répond aux attentes des vacanciers », selon l’Office de Tourisme. En effet, le camping, longtemps associé au simple bas coût et à la promiscuité, profite aujourd’hui de la dénomination valorisante « hôtellerie de plein air ». Il reste lié aux classes populaires, mais rejoint un niveau supérieur tout en résistant à la crise en proposant les essentiels d’un séjour, sans les prestations dispensables des hôtels. Mais pour accorder un label 5 étoiles, le ministère du Tourisme exige une densité de campeurs modérée, à hauteur de 70 emplacements maximum par hectare, des lieux de vie appréciables, une piscine, le wifi Internet et un personnel maîtrisant trois langues. En sus, les établissements concernés proposent souvent un spa ou encore un salon de massage, un coiffeur et un terrain de tennis.
