Quinze jours après la clôture du festival de photojournalisme Visa pour l’Image à Perpignan, la société organisatrice, Images-Évidence, prolonge l’esprit de l’événement à Paris. Du 30 octobre au 7 novembre, le directeur du festival, Jean-François Leroy, propose une rétrospective sans « catalogue raisonné », sous forme de « collection qui n’en est pas une », racontant les 25 éditions du grand forum transporté chaque année en Pays Catalan. Cette exposition, intitulée « Toutes cadeaux, sauf une », sera abritée par la Maison des métallos, propriété de la mairie de Paris, située dans le XIe arrondissement. Dans un dossier de presse communiqué ce 30 septembre, le concepteur et commissaire, qui assurera personnellement des visites en continu et racontera une photo différente, tous les jours à 19 heures, promet de donner à voir les« 50 ou 60 dernières années » du photojournalisme.

« La plus belle » des collections de photographies

Cette suggestion à entrée libre fait avouer à Jean-François Leroy, producteur de l’exposition, qu’il a « toujours été paresseux. Fainéant », mais encore « gourmand », et que sa collection « est la plus belle ». Celle-ci rassemble des clichés offerts par des photographes, sauf un, selon un mystère à élucider sur place, pour lesquels il déclare son « immense respect ». Visa pour l’Image, qui fait l’objet d’une convention de partenariat signée jusqu’en 2015 avec la mairie de Perpignan, s’offre une deuxième vie d’automne à Paris, après avoir suscité une fréquentation en demi-teinte, cette année à Perpignan. Son créateur, engagé avec la Ville depuis l’origine, en 1989, s’est associé de 1997 à 2009 au groupe Hachette Filipacchi à travers la société Images-Évidence qu’il a rachetée et préside depuis 2009.

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