La Clau
Visa pour l’Image à Perpignan, une édition penchée sur les religions

L’ouverture du festival Visa pour l’Image, ce samedi à Perpignan, est celle d’une édition jalonnée d’une visite de Frédéric Mitterrand, ce lundi, pour la deuxième année consécutive. Le ministre de la culture parcourra le Couvent des Minimes, principal espace d’exposition, et s’exprimera sur le positionnement de son ministère dans la défense du photojournalisme, mis à mal par l’époque. Outre une série de regards sur les conflits du monde, les enjeux environnementaux, ou l’inquiétant trafic de métaux contaminés de Tchernobyl, ce 22ème festival programme pas moins de quatre expositions consacrées aux religions, dont « Echos de la Jérusalem chrétienne », de l’Israélienne Gali Tibbon. Les spiritualités de la planète sont également présentes à travers « Sagesses de l’Humanité », une réalisation du couple français formé par Danielle et Olivier Föllmi, fruit d’une décennie de voyages multiples. Une monographie sur l’islam, intitulée « Nous avons foi en Dieu », illustre la puissante communauté musulmane du Bangladesh, sous l’objectif d’un photographe du pays, Munem Wasif, habitué du festival. Cette série spirituelle est complétée par l’exposition « Pèlerinages », du Japonais Kazuyoshi Nomachi, qui expose pour la première fois en Europe. Ce photographe converti à l’Islam, réputé maître de la couleur, parcourt l’Ethiopie, l’Arabie Saoudite et l’Asie.

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