La Clau
Programme de Visa pour l’Image Perpignan 2020

La société 2e Bureau a dévoilé l’essentiel de la programmation du festival Visa pour l’Image de Perpignan, ce lundi 15 juin. Le forum mondial de l’image, du 29 août au 1″’ septembre, sera principalement présent en l’église des dominicains en raison de la crise sanitaire du Covid-19. « Il serait naïf de penser que cette édition sera comme les précédentes » car « les mesures sanitaires qui nous sont imposées (…) vont de facto entraver le déroulement et l’ambiance du festival », souligne le directeur de ce 32e rendez-vous, Jean-François Leroy. L’ensemble des contenus pourra cependant être visionné sur Internet.

La programmation, prochainement complétée et susceptible de modifications, inclura 20 expositions, avec entrée libre.

« Familles nombreuses dans le sud du Caucase », par Anush Babajanyan, qui dépeint leur vie dans un territoire d’incertitudes, mais en beauté, naturelle et humaine.

« Sacrifice », d’Elena Chernyshova, à Augusta-Priolo, pôle pétrochimique en Sicile, à dès 1949 s’est développés une forte industrialisation sur plus de 20 km de côtes.

« Une planète noyée dans le plastique», de James Whitlow Delano, au sein d’un centre commercial à Tokyo, où s’est établi un royaume du plastique sous toutes ses formes.

« Sécheresse et déluge en Inde », de Bryan Denton, qui décrit la dépendance de la mousson annuelle pour l’eau, avec ses pluies qui irriguent les champs, alimentent les fleuves sacrés et offrent des décors fabuleux.

« Manifesto del agua », par Sanne Derks : laccès à l’eau figure parmi les droits humains reconnus par la nouvelle Constitution
de Cuba adoptée en 2019. Le Parti communiste promet l’eau potable à toute la population.

« Au plus près des loups dans l’Extrême-Arctique », de Ronan Donovan, qui a pu suivre une famille de loups arctiques, peu craintifs.

« Irak : Cent jours de thawra », par Emilienne Malfatto. La révolution actuelle mobilise par-delà les clivages, pour tenter de mettre à bas un système inopérant, sectaire et corrompu.

« La déforestation de l’Amazonie », par Victor Moriyama, en immersion sous les arbres. La plus grande forêt tropicale du monde est en train de mourir, et en 2019, la déforestation a atteint un niveau record de 9 762 kilomètres carrés. Des milliers d’hectares ont été brûlés, en toute impunité, déclenchant des manifestations à travers le monde.

« Sugar girls », par Chloe Sharrock. Chaque année en Inde, des milliers de paysannes oeuvrant dans des plantations de canne à sucre sont victimes d’ablation de l’utérus.

« Les contestataires », de Nicole Tung, au coeur des manifestations de Hong Kong, expriment un mécontentement croissant à l’égard du Parti communiste chinois.

« Le visage humain du Covid-19 à New York », par Peter Turnley, qui rend hommage aux héros et aux victimes de la guerre contre la pandémie, après un séjour de trois mois dans la ville.

« Tant que le soleil brillera », par Ian Willms, penché sur le changement climatique et l’héritage du régime colonial qui
a fondé le Canada. Le génocide culturel canadien continue aujourd’hui, avec le développement industriel qui détruit l’environnement de territoires ancestraux.

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