La Clau
Perpignan: les révolutions arabes, à Visa pour l’Image

À moins de 100 jours de l’ouverture à Perpignan du 23e Festival International Visa pour l’image, son fondateur et directeur, Jean-François Leroy, vient d’en dévoiler les contours. L’actualité internationale des derniers mois sera forcément au cœur de la programmation, d’ailleurs, jusqu’au 25 mai, le Palais Kheureddine de Tunis présente la présélection tunisienne du festival. A cette occasion, le public est en charge de choisir la sélection envoyée en Pays Catalan. Visa pour l’image, qui se tiendra du 28 août au 11 septembre, ne manquera pas de revenir sur les autres révolutions arabes, la Côte d’Ivoire et le Japon. On y verra également une étonnante série consacrée à l’Angleterre contemporaine et crûment réelle, loin des clichés commerciaux, intitulée « Angleterre version non censurée ».

L’événement, dont le pré-programme est visible depuis ce jeudi, innovera par la création d’un nouveau prix, le Visa d’or Humanitaire du Comité International de la Croix-Rouge (CICR). Cette récompense destinée aux professionnels, dotée de 8000 euros, mettra en avant les difficultés des secours ou l’insécurité des victimes lors de différents conflits. Mardi, en Conférence de presse à Paris, Jean-François Leroy faisait part, une nouvelle fois, de sa volonté de lutter contre les photos retouchées. Pour preuve, il envisager d’exiger pour la prochaine édition, les clichés au format Raw. Il s’agit d’un format brut, utilisé par les plus grandes marques, avec lequel les images ne peuvent quasiment subir aucun traitement et qui comporte toutes les données techniques de la photo. Cependant il a fini par y renoncer tout en avouant qu’il « est absolument impossible de monter un programme Visa pour l’Image sans (le logiciel – ndlr) Photoshop« . Ce vendredi, la présentation du festival est prévue à l’Hôtel Pams de Perpignan.

Partager

Icona de pantalla completa