La Clau
Les photos que Visa pour l’Image ne veut pas montrer

Pour la première fois, Perpignan accueille un thème d’exposition refusé par le festival Visa pour l’Image, en réponse au refus stratégique de sa direction. Cette réalisation concerne les événements de 2017 en Catalogne du Sud, dans le contexte de la victoire démocratique de l’indépendantisme et de l’ostensible répression policière espagnole. Malgré le témoignage de milliers de clichés à cet égard, Visa pour l’Image souligne une ligne politiquement correcte, sur un budget de 1,5 million d’euros abondé par l’Etat à hauteur de 100.000 euros, pour 400.000 euros abondés par la mairie de Perpignan, qui rémunère 100 emplois saisonniers, tandis que le Roussillon profite de retombées directes de 4 millions d’euros.

Deux photojournalistes ignorés par le festival officiel

Pour répondre à l’indignation sélective du festival officiel est organisé l’événement « VASI pour l’Image », rétrospective inspirée par l’autodétermination catalane. Cette série photographique rappelle les actions policières contre les électeurs sud-catalans, le 1er octobre 2017, ainsi que la « résistance pacifique » et la « lutte pour la préservation des libertés fondamentales qui se confond avec celle pour la démocratie », décrit le parti Oui au Pays Catalan, instigateur de cette exposition. Intitulée « La revolta de les urnes », réalisée par les photo-journalistes Carles B. Gorbs et Dolors Gibert, cette contre-exposition est attendue du jeudi 30 août au samedi 8 septembre au Salon Mailly, situé dans la rue du même nom. Il aurait été risqué pour Visa pour l’Image de relayer des preuves graphiques des faits de Catalogne car le festival s’expose aussi à la Grande Halle de la Villette, à Paris, les 15 et 16 septembre.

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