La Clau
Les mythiques « Sopa de cabra » remontent sur scène

Le plus grand groupe de rock catalan des années 1990, Sopa de cabra, a donné une conférence de presse inattendue, ce mercredi à Barcelone, lors de laquelle ses membres ont annoncé une reformation. Quelque 25 ans après sa création, dans la ville de Girona, la formation donnera un seul et unique concert, le 9 septembre au Palau Sant Jordi de Barcelone. Cette soirée, dont les billets seront disponibles dès ce vendredi, aura pour fonction de commémorer l’anniversaire des 10 ans de la dissolution des « Sopa », qui avait choisi, en 2001, de se quitter en bon termes. Après ce revival, qui devrait attirer en masse un public nostalgique, les quatre membres du groupe poursuivront leurs carrières respectives, à l’instar du chanteur, Gérard Quintana, reconnu comme chanteur solo à part entière, écrivain et homme de télévision, lors de ces dernières années. Aujourd’hui quasi quinquagénaires, les membres de cette « Soupe de chèvre », qui tire directement son nom de l’album « Goat’s Head Soup » des Rolling Stones, ne reprendront donc pas la route ensemble, contrairement à une rumeur répandue ces derniers jours. Ils ont cependant savamment orchestré ce retour par l’affichage, dans de nombreuses villes de Catalogne du sud, d’affiches énigmatiques comportant la phrase « Bona nit, malparits! » (Bonsoir les enfoirés), emblème du groupe.

Sopa de Cabra, formé en 1986 à Girona, a sorti son premier disque, sous titre éponyme avec une chanson célèbre, « L’Empordà » , suivi d’un album de confirmation, « La Roda », en 1990. La formation a lancé, en compagnie de deux autres groupes, Els Pets et Sau, la vague 90’s du rock catalan, illustrée par un concert géant au Palau Sant Jordi de Barcelone, en 1991 face à 22.000 personnes. Talentueux, le groupe a pourtant connu un passage à vide, en choisissant de chanter en castillan, avec l’album « Mundo infierno », sorti en 1993. Un temps boudé par ses fans, le groupe a reconquis le coeur de ses fans en 1997, avec un album live. En 2002, le guitariste et fondateur se Sopa de cabra, Joan « Ninyín » Cardona, avait éloigné tout espoir de refondation.

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