La Clau
Le Musée Dalí de Figueres expose pour la 1e fois la « Charrette fantôme »

Le Musée Dalí de Figueres expose dès le 14 janvier 2013 l’oeuvre « Charrette fantôme », réalisée par le peintre en 1933. Ce tableau acheté par le poète anglais Edward James, mécène du peintre, avant d’être revendu, illustre la politique d’acquisitions développée depuis 1991 par la Fondation Gala-Salvador Dalí. En localisant à Figueres un maximum de créations daliniennes, un total de 300 en 23 ans, cette structure de gestion mondiale des droits d’auteur du peintre renforce ses positions face au Dalí Museum, qui abrite aux Etats-Unis la plus grande collection au monde du maître. « Charrette fantôme« , huile sur toile à située en pleine époque surréaliste du peintre génial, met en scène la baie de Roses et la plaine de l’Empordà, aux abords de Figueres, représentée sous des traits à la fois arides et lumineux. Une charrette avance vers une village, tout en épousant sa propre destinées au travers de sa forme. Un jeu de perspective fond les passagers à l’architecture située en arrière-plan, selon la méthode paranoïaque-critique chère à l’auteur.

Record à Figueres, perte à Perpignan

L’arrivée de ce tableau, installé dans la Salle du Trésor du Musée de Figueres, signale le début des célébrations du 40e anniversaire du site, qui s’est assuré en 2013 une fréquentation de tous les records. En effet, les trois lieux daliniens que sont le musée, la demeure du maître, située à Cadaqués, et le Château de Púbol, un temps occupé par son épouse, Gala, puis par lui-même, ont attiré 1,58 million de visiteurs, soit une progression de 8,4% par rapport à 2012. En revanche, à Perpignan, à la faveur de travaux de rénovation, la reproduction géante de l’oeuvre « Le mystique de la gare de Perpignan » figurant au plafond de celle-ci a subi l’outrage du temps. Cet ornement peint en 1982 par l’artiste Jacques Charansonnet a cédé sa place à des dalles de couleur blanche, fin 2013.

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