La Clau
La Perpignanaise Dani raconte son addiction à l’héroïne

A 76 ans, la perpignanaise Danièle “Dani” Graule a sorti un nouvel album, “Horizons dorés”, le 25 septembre. La chanteuse y évoque les femmes (Françoise Sagan, Marilyn Monroe, Georges Sand, Anaïs Nin), la vieillesse et le temps qui coule. Elle remanie d’anciennes chansons, comme “Dingue”, et en propose de nouvelles , comme “Je voudrais que quelqu’un”. Cette actualité est l’occasion d’un entretien accordé au Journal du dimanche le 11 octobre, dans lequel Dani se confie sur son ancienne addiction à l’héroïne. “J’y suis allée à mes risques et périls. Je voulais être avec l’homme que j’aimais et partager ses passions. Si ça avait été le ski, je me serais lancée dans le ski”. La chanteuse avoue “L’addition a été salée et je l’ai payée de ma poche, physiquement et psychologiquement”. Précédemment, en mai 2017, elle confiait à l’hebdomadaire Voicije suis sortie de l’héroïne grâce à ma familleet ajoutait “ils m’ont traitée comme une malade, pas comme une droguée”.

Désormais installée à Tours, la fille chic des années vintage de Perpignan (elle a quitté la capitale du Roussillon en 1963), est associée au monde de la nuit parisienne des années 1960 et 1970. Elle est aussi apparentée à la mode, au mannequinat, au cinéma et à la photographie. Sa popularité a été relancée en 2001 par le titre inédit “Comme un boomerang”, composé pour elle par Serge Gainsbourg, qu’elle a interprété en duo avec Etienne Daho.

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