Mis en examen le 17 décembre 2008 à Perpignan pour « complicité et recel », l’adjoint à la mairie de Saint-Cyprien M. Marc Blasco a tenté de mettre fin à ses jours dimanche en fin de matinée, selon une information née sous forme de rumeur dès samedi soir dans la ville, puis confirmée par l’entourage de la municipalité hier matin. Proche du maire Jacques Bouille écroué à la maison d’arrêt de Perpignan pour « prise illégale d’intérêts et corruption », également le 17 décembre, l’élu, laissé en liberté sous contrôle judiciaire, aurait consigné son désespoir dans une lettre dont le contenu reste secret. Cette TS heureusement manquée s’est produite au pont du Tech de la route départementale 81, sur la commune d’Elne, à proximité immédiate du « bocal » du fleuve. M. Blasco, marin-pêcheur de métier, absent du dernier conseil municipal cyprianenc, tenu jeudi 22 janvier, souffre de traumatismes multiples. Il fait partie d’un groupe de 5 personnes, dont M. Bouille et son épouse Marie-Antoinette, présumés impliqués dans une affaire d’œuvres d’art légalement acquises par la commune en 2006 et 2007, mais jamais exposées, dans un contexte vraisemblablement plus large, dont les contours, encore imprécis, favorisent un climat délétère à Saint-Cyprien.
