La Clau
Perpignan: Hermeline Malherbe élue n°1 et Christian Bourquin n°4 du Conseil Général

L’assemblée départementale des Pyrénées-Orientales a procédé, ce jeudi matin, à l’élection de la présidence du Conseil Général. La candidate socialiste Hermeline Malherbe a remporté 22 voix sur les 31 que compte l’exécutif de l’institution, tandis que son adversaire, Jean Rigual, présenté par l’UMP, a recueilli 6 suffrages. Ce scrutin à un seul tour, qui a également comporté 3 bulletins blancs, a été présidé par le doyen de l’assemblée et maire socialiste de Thuir, René Olive, sous le secrétariat du doyen, Pierre Bataille, maire de la commune de Fontrabiouse, et tout nouveau conseiller du canton de Mont-Louis. En outre, la composition du Conseil Général catalan comporte, ou, plus généralement, prolonge, la présence du maire de Collioure, Michel Moly, en position de premier vice-président. Les deuxième, troisième et quatrième place reviennent respectivement au maire de Cabestany, Jean Vila, au maire d’Argelès, Pierre Aylagas, et au président de la Région Languedoc-Roussillon, Christian Bourquin. De la cinquième à la dixième place se retrouvent par ordre rigoureux, le conseiller général de Saint-Paul de Fenouillet, Pierre Esteve, puis René Olive, la conseillère générale perpignanaise Ségolène Neuville, le conseiller du canton d’Elne, Marcel Mateu, et enfin Elie Puigmal, conseiller du canton de Saint-Estève et ancien maire de cette même ville. Ce vote confirme la faible présence des femmes à la tête des conseils généraux, Hermeline Malherbe faisant partie d’un tout petit groupe de 4, pour un territoire comportant 101 départements.

Ce même jeudi, Christian Bourquin s’est exprimé sur les élections cantonales, en décrivant une « déconfiture de la droite » et de « bons résultats de la gauche », qui a gagné trois cantons dans les Pyrénées-Orientales. Le n°4 de l’institution départementale a tenu à rappeler la candidature du FN Louis Aliot à Perpignan, qui est restée, selon son analyse, sans lendemain, et insisté sur la victoire de sa concurrente Toussainte Calabrèse, « qui devient donc l’élue du peuple pour trois ans ». En écho à la portée générale de ces mêmes élections, M. Bourquin n’a mis l’accent sur aucun projet de programme, et a simplement cité les notions de « gauche » et de « droite ».

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