Le tronçon de Ligne à Grande Vitesse (LGV) entre Perpignan et Montpellier, promis pour 2020, est directement lié à un cadre global dans lequel intervient son cousin basque, selon le directeur général adjoint de Réseau Ferré de France (RFF), Jean-Marc Delion. Interrogé à Paris par le journal sud-catalan La Vanguardia, M. Delion indique ce lundi que « L’horizon 2020 est parfaitement possible » pour la jonction entre Catalogne et Languedoc, puis annonce que la France souhaite la coupler, dans ses étapes de réalisation, à la ligne atlantique, que Paris entend accélérer malgré une opposition des populations, dont plusieurs maires basques. Alors que le parcours Barcelone-Perpignan bénéficiera de la grande vitesse en 2012, suivi de la portion complète Montpellier-Nîmes en 2016, le chaînon manquant entre Perpignan et Montpellier verra bien son chantier démarrer en 2015, selon une confirmation du responsable de RFF. Dans ce cadre global, Jean-Marc Delion précise que le calendrier comprend la liaison Tours-Bordeaux, qui doit être terminée en 2016, puis Bordeaux-Bayonne et Bordeaux-Toulouse, chantiers pour lesquels l’espoir est un lancement de chantier en 2015 pour un achèvement en 2020. Un retard sur ces projets aurait alors des répercussions directes sur Perpignan.