Parmi ses missions économiques, la Chambre de Commerce et d’Industrie de Perpignan et des Pyrénées-Orientales aborde le marché algérien. Ses services nous détaillent une stratégie fondée sur 84 projets coordonnés par le ministère algérien de l’Industrie et des Mines. Ces initiatives solides promettent des partenariats avec des entreprises publiques du pays. Une future usine de production de panneaux photovoltaïques et une unité d’habillages pour bâtiments industriels sont signalées à Alger. Des solutions d’affichage à Led sont demandées à Sidi Bel Abbès et une industrie de fabrication de réfrigérateurs et congélateurs, promise à 500.000 produits par an, est à épauler à Tizi Ouzou. A Constantine, une usine de fabrication de médicaments génériques demande à être soutenue.
« Garantie de rapatriement de dividendes »
Dans ce vaste plan de développement économique, l’entrée en jeu d’entreprises ou d’investisseurs du Pays Catalan peut appeler une participation du secteur du Bâtiment et Travaux Publics (BTP). Certains des projets recensés sont déjà munis de financements, de facilités budgétaires et d’une « garantie sur le rapatriement des dividendes », insiste la CCI en guise de garantie. La formule induit pour l’Algérie un apport en capital et en savoir-faire, à l’issue de négociations directement entamées avec des entreprises du pays ou au travers de groupements privés et publics. A Alger, première ville algérienne, à Oran, la deuxième, à Constantine, la troisième, comme dans le reste du pays, des opportunités sont à saisir.
