La Clau
François Rivière, programmé comme futur maire de Perpignan ?

La candidature de l’homme de droite sans étiquette François Rivière aux élections municipales de Perpignan trouble un schéma politique résumé depuis de nombreux mois à un duel simplifié entre le maire sortant Jean-Paul Alduy, soutenu par l’UMP, et Jacqueline Amiel-Donat, candidate PS. M. Rivière, qui prône un « vrai renouvellement » de la classe politique et reçoit le très officiel soutien du Mouvement pour la France de Philippe de Villiers, présente un programme en accord avec cette tendance, par une « généralisation de la vidéosurveillance », la création d’une « véritable force de sécurité urbaine », le renforcement des « patrouilles véhicules dans les quartiers excentrés » et l’instauration d’une « Police de la Propreté » maniant la contravention pour déjections canines. Mais surtout, la promesse formelle de M. Alduy, coupant la poire en deux, fin avril, en concédant l’inclusion, à ses côtés, du prochain maire, en échange d’une nouvelle candidature, en dépit des adversités, est un indicateur de poids. Dans une option de fusion des listes au second tour et de victoire de la droite, Perpignan resterait alors « fidélissime » à la continuité d’un pouvoir patrimonial, transmis à un technicien méritant, selon le modèle de la passation Alduy, du père au fils, tramée l’hiver 1992-1993.

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