La Clau
Perpignan : le député UMP Fernand Siré critique le style de son parti

Fernand Siré, seul député UMP des Pyrénées-Orientales, n’apprécie pas que son parti soit lié à l’UDI pour les élections départementales. Le parlementaire a dénoncé par communiqué, ce lundi 21 décembre, la « manière dont ont été investis les candidats » par le comité départemental de l’UMP, le 11 décembre à Perpignan. Ecarté des discussions préalables, il estime « plus démocratique de soumettre au vote » du comité les candidatures pour 17 cantons du Pays Catalan. Fernand Siré aurait préféré « faire monter des candidats UMP » ou de l’un des partis qui la composent, avant de « choisir de s’allier avec un autre parti, l’UDI ». Il souhaite d’abord « encourager des jeunes » de l’UMP, pour préparer un « renouveau », en référence implicite à son attaché parlementaire, François Lietta, qui décrit un « paysage politique départemental qui commence sérieusement à vieillir« .

Soutien à Jean Castex, maire de Prades

Depuis le banc de touche, l’ancien maire de Saint-Laurent de la Salanque vilipende une entorse aux « valeurs » et à « l’éthique » de l’UMP, et il s’interroge : « les caciques omniprésents ne pensent pas plus à leur propre réélection qu’aux intérêts de notre mouvement et de l’avenir de notre département ? ». A bientôt 70 ans, Fernand Siré évite cependant d’adopter une posture de rebelle, qui ne collerait pas à son profil. Il approuve l’élection du maire de Prades, Jean Castex, 49 ans, comme chef de file des départementales.

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