La Clau
Le Modem se saisit de la concurrence entre les lycées de Céret et d’Argelès

Déjà mobilisé début novembre sur le Lycée d’Enseignement Professionnel « La Perle Cerdane », situé dans la région de la Cerdagne, où trois postes, dont deux d’enseignants, ont été désactivés, le Mouvement Démocrate continue sa lutte, cette fois-ci dans la région du Vallespir. Sa responsable dans les Pyrénées-Orientales, Christine Espert, a communiqué jeudi dernier l’inquiétude de son parti au sujet du Lycée Deodat de Séverac de Céret. Suivant la ligne politique de François Bayrou, défenseur des énergies territoriales, le Modem des Pyrénées-Orientales a interpellé le recteur d’académie, Christian Philip, le 16 novembre, à propos de la concurrence prévisible exercée par le prochain Lycée d’Argelès, promis à porter le nom de « Georges Frêche », notamment selon une délibération formulée le 18 novembre par le conseil municipal de sa commune d’implantation.

Le Modem, qui conçoit l’avenir du Pays Catalan par une « reconquête de ses territoires » à travers les « services publics (…) le monde de l’entreprise, ou encore l’agriculture », se méfie des aménagement envisagés par le ministère de l’Education nationale. Selon le rectorat de Montpellier, l’établissement argelésien, promis pour 2014, imposera une nouvelle « sectorisation » des « bassins de recrutement » des élèves, assortie d’un plan stratégique, établi de concert avec la Région Languedoc-Roussillon, pour « étudier les formations susceptibles d’être implantées pour conforter le lycée Déodat de Séverac ». Le parti centriste, pour lequel les évolutions dans le domaine des infrastructures ne « doivent pas opposer les territoires les uns aux autres », prône une « complémentarité » des deux lycées, distants de seulement 25 kilomètres. Dans une antienne toute socialiste, la formation orange conçoit également l’Education nationale comme un « vecteur d’égalité républicaine », qu’elle espère être garanti sur tout le département des Pyrénées Orientales.

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