La Clau
Confusion à Perpignan, où de nombreux électeurs n’ont pas pu voter

Avec un taux de participation de 42,11% à 17h, ce dimanche, les élections régionales suscitent un intérêt moins important qu’en 2004 en Pays Catalan, où un pointage effectué à la même heure indiquait un taux de 55,87%. Ce scrutin s’illustre par une difficulté technique à Perpignan, consécutive au changement de maire, en octobre 2009. Le nom et la signature de Jean-Paul Alduy, ancien premier magistrat, figurant sur de nombreuses cartes d’électeurs qui se sont présentés dans leurs bureaux de vote, notamment dans les quartiers du Vernet, du Moulin à Vent, du centre-ville et de Saint-Martin, ont occasionné des retards aux isoloirs. De nombreuses nouvelles cartes d’électeurs n’étant pas parvenues à leur destinataire pour un motif, lié aux récents mouvements sociaux dans les services de la Poste voire aux intempéries de neige, qui reste à déterminer, la confusion est manifeste et les personnels mobilisés pour renseigner les citoyens étonnés ont souvent été débordés, tout au long de ce dimanche. Un nombre d’électeurs qui pourrait s’avérer important a ainsi été contraint de quitter les bureaux de vote faute de pouvoir s’exprimer. Si les nouvelles cartes d’électeurs portant le nom de Jean-Marc Pujol, nouveau maire de Perpignan, étaient les seules a pouvoir être acceptées, un simple document d’identité devait cependant pouvoir suffire à la paticipation au vote.

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