La Clau
Bourquin, n°1 du PS catalan, exclu du parti ? « Ni l’un, ni l’autre »

Une liste de 59 personnalités PS restées fidèles au président de la région Languedoc-Roussillon, Georges Frêche, pour les élections régionales, fait l’objet d’une mesure ambiguë annoncée ce mardi soir. Le bureau national du parti a en effet indiqué que les infidèles se sont « mis en dehors du parti », mais cette punition sera levée après les régionales. Dans les Pyrénées-Orientales, cette sanction est carrément incongrue, au regard des 61% que le Pays Catalan a offerts à Martine Aubry pour la conquête du secrétariat général du PS, en novembre 2008, alors que le Languedoc désignait Ségolène Royal. Réagissant ce mercredi après-midi, Christian Bourquin, soutien n°1 de M. Frêche et président du Conseil Général des Pyrénées-Orientales, a lancé « Suis-je exclu ou en dehors du parti ? Ni l’un, ni l’autre », avant d’évoquer une illégitimité de la rivale Hélène Mandroux, adoubée par le PS sans concertation avec la base territoriale. Cette configuration Paris-province, visible aussi au Mouvement Démocrate de François Bayrou, montre, via un couà de force par-dessus le vote des adhérents, une centralisation extrême de la campagne, largement présentée comme une réplique de la présidentielle de 2007. M. Bourquin dénomme cette configuration un « autoritarisme » illustré par une « charge de Paris contre les élus locaux ».

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