La Clau
Risque d’augmentation de la délinquance dans les « quartiers gitans » de Figueres

La Mairie de Figueres affectera cette année 50.000 euros à une étude listant les besoins des quartiers Ouest la ville, où réside sa communauté gitane, concrètement dans les quartiers de Sant Joan, Bon Pastor, Juncària-Parc Bosc et El Culubret. La municipalité allouera également 67.000 euros à la dynamisation de ces quartiers, touchés de plein fouet par la crise, selon Paco Doya, médiateur municipal avec la « communauté » gitane, lui même membre de la communauté, qui a précisé hier que la pauvreté croissante, qui concerne spécialement les femmes, est propice à une augmentation de la délinquance. Selon les premières constatations de la Mairie de Figueres, la communauté gitane subit le manque de travail, en particulier la chute de cours de la ferraille, et le manque de logements, ajouté à une certaine stigmatisation sociale. Le conseil municipal de la capitale de l’Alt Empordà met ainsi en marche une politique d’aide aux Gitans de la ville dans l’intention de lutter contre les images folkloriques trop souvent collées, par les médias, à leur culture, dans le but de renforcer leur dignité. Dans un contexte où le concept de « collectifs communautaires » ne représente aucun tabou, Paco Doya enfoncé le clou, hier, en affirmant «Les Gitans aussi, nous sommes catalans».

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