La Clau
L’Université de Perpignan veut coller plus au territoire

L’Université de Perpignan Via Domitia a présenté ce jeudi 19 mars un plan de restructuration visant à accentuer sa visibilité et son efficacité après des étudiants et des entreprises. Lors d’un Conseil d’Administration exceptionnel, son président Fabrice Lorente a présenté une « mutualisation », associée à une « amélioration de l’organisation ». Plus concrètement, sa Faculté Internationale de Droit des Etats Francophones deviendra un nouveau département baptisé « Droit comparé », inclus dans la Faculté de Droit. Son Institut d’Administration des Entreprises (IAE) accueillera les formations de tourisme pour ériger un nouveau département « Management du tourisme », tandis que le master « Tourisme » intégrera le master « Management sectoriel ».

Des formations mieux adaptées au Pays Catalan

Le campus du Roussillon, autonome depuis 2012, souhaite être plus performant et monter encore en gamme, selon la loi relative aux libertés et responsabilités des universités (LRU) de 2007 et la loi relative à l’Enseignement supérieur et à la Recherche, dite loi Fioraso, promulguée en 2013. Le Haut conseil de l’évaluation de la recherche et de l’enseignement supérieur conseillant d’« achever la restructuration des composantes, notamment en droit et en tourisme », l’UPVD restructure ainsi son offre, comme elle l’a déjà fait dans la recherche. Elle dispensera des enseignements « en meilleure adéquation avec les problématiques de notre département, en proposant des spécialisations propres aux caractéristiques du territoire (Méditerranée, solaire, tourisme, transfrontalier, etc) », nous détaille sa présidence. Avec 9500 étudiants, l’Université de Perpignan affronte les enjeux du paysage universitaire régional, en lien direct avec les besoins de l’économie réelle.

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